Interview de Joshua Jackson pour Séries Mag de Juin 2009 - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Interview pour Série Mag de Juin 2009 de Joshua Jackson.
Après une longue aventure Dawson, on ne pensait plus revoir Joshua Jackson dans une série avant longtemps. Mais la présence de J.J. Abrams au générique de Fringe a convaincu l’acteur canadien de faire son retour sur le petit écran.
Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de faire ton retour sur le petit écran ?
Pour être franc, après l’expérience de Dawson, je ne souhaitais plus jouer dans une série à cause du rythme de travail infernal imposé par les Fringe a atterri sur mon bureau et j’ai tout de suite été emballé. Déjà l’univers de Fringe correspondait tout à fait à ce que j’aime en tant que téléspectateur. Quand j’étais plus jeune, j’étais un grand fan de X Files. J’adore les histoires ayant un rapport avec le paranormal et le fantastique. J’ai donc immédiatement accepté ce nouveau projet…
Le fait que J.J.Abrams soit aux commandes de la série a également dû t’inciter à saisir cette opportunité…
Tout à fait, je m’étais toujours dit que, si je revenais un jour à la télévision, alors il faudrait que ce soit avec une équipe ultra compétente… Avec J.J. Abrams aux commandes, j’étais sur de ne pas me tromper. J.J. n’a pas son pareil pour créer des intriguent qui ne s’essoufflent pas au fil des épisodes, ce qui est hélas souvent le cas dans la plupart des séries. Pour moi, c’est tout simplement le meilleur à l’heure actuel dans le monde des séries… un vrai génie…
Peter est très différent des autres personnages que tu as incarnés par le passé. Est-ce aussi ce qui t’a attiré dans la série ?
Oui. Peter est sans doute le personnage le moins altruiste que j’ai eu à incarner. Il n’a pas un cœur d’or comme Pacey à l’époque. Ça n’est pas le genre de garçons sur qui on peut compter en cas de problèmes, il est plutôt égoïste et très centré sur lui-même. Mais il n’en est pas mauvais pour autant. C’est un personnage qui possède de multiples facettes…
Le tournage n’est apparemment pas de tout repos pour toi car tu as été victime d’un accident il y a quelques mois…
Oui. Nous filmions une scène où mon personnage se fait torturé, et on avait placé une espèce de fil de fer dans ma narine. Mais mon partenaire y est allé un peu fort et il a perforé mes sinus sans le faire exprès. Je me suis mis à pisser le sang… mais ça s’est guéri assez vite. Ce sont des choses qui arrivent sur un tournage. Mais lorsque ça se produit, on se dit qu’on gagne vraiment sa vie en faisant des choses absurdes. [Rires]
Penses tu qu’une histoire d’amour est possible entre Peter et Olivia ?
Tout est évidemment possible, mais ce qui fait que leur relation est si intéressante pour le moment, c’est qu’elle ne repose pas du tout sur une ambigüité des sentiments. Leur relation s’apparente plutôt à celle d’un frère et d’une sœur. A vrai dire, je ne les imagine pas ensemble, je pense que cela casserait une certaine dynamique de la série… Je ne suis pas fan de ces séries où l’on se demande constamment si les personnages principaux vont finir par s’embrasser. En général, je trouve que c’est un moyen un peu cheap pour maintenir l’intérêt du téléspectateur. Fringe ne joue pas sur ce genre de registre et j’en suis très content.
Dawson s’est arrêté depuis plus de six ans. Est-ce que les gens ont enfin arrêté de t’appeler Pacey quand ils te croisent dans la rue ?
Hélas, non ! [Rires] même moi, après tout ce temps, je ne suis pas parvenu à oublier Pacey. Je vous donne un exemple : une fois nous tournions une scène d’un épisode de Fringe où Peter salue quelqu’un. Il était tard. J’étais surement fatigué puisque, quand j’ai tendu la main à mon partenaire, j’ai dit : « Bonjour, je m’appelle Pacey Bishop ! ». L’équipe s’est bien foutue de moi ce jour là… [Rires] comme quoi Pacey ne m’a jamais vraiment quitté ! De toute façon, ça ne me dérange pas que les gens me parlent encore de Dawson dans la rue. Je ne renie pas du tout mon expérience dans cette série qui m’a tant apporté, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Après tout, s’il n’y avait pas eu Dawson, je ne serais probablement pas dans Fringe aujourd’hui…
Avant de déménager à New York pour tourner Fringe, tu as vécu pendant plusieurs mois à Paris avec ta petite amie Diane Kruger. As-tu eu l’occasion d’appendre le français ?
Non, pas vraiment. Je me suis montré plutôt paresseux pour apprendre votre langue. A paris je me contentais de m’adresser aux gens en anglais. Je sais, ce n’est pas bien. Mais même quand j’essayais de baragouiner deux ou trois mots de français, en général, les gens me regardaient bizarrement. Peut être que mon accent était vraiment incompréhensible. Mais j’ai adoré mon séjour à paris et j’espère y revenir très bientôt.